mercredi 30 janvier 2008

NIGHTCLUBBING, VIE NOCTURNE : par Achile, vieillard

Donc je m'en vais seul, dans les sentiers lumineux de la ville électrique. Je travaille, je regarde la lune par la fenêtre, dans mon lit, je frémis au futur qui m'attend. Je travaille, je marche, je rentre chez moi dans la ville électrique, rêvant de vents, de ciel, de lumière, de vitesse, de fureur, de bruit. Je travaille, je travaille, je croise des silhouettes affolantes, frôle de suaves tissus, je rêve de puissance, de fierté, de monuments, de destruction. Je travaille, je travaille, je travaille, je travaille, je travaille, je travaille. Je prends ma retraite. J'ai emménagé dans mon futur lumineux, mais les lampes grillent une à une. A Noël, je suis entouré par des gens qui s’emparent avec douceur des rêves latents. Je réalise au moins un souhait, j'achète un chien ; je meurs.