samedi 19 janvier 2008

NIGHTCLUBBING, VIE NOCTURNE : par Willy, maquereau

Donc personne ne m'aime, c'est pour ça que je fais le mal. Le mal ! J'ai comme une blessure secrète dans mon coeur, un tatouage intérieur, comme les méchants dans les films, je n'ai plus d'émotion. Des hommes font le bien, moi je suis comme le messie du diable, tu vois le genre. Je suis libre. Je suis comme le prêtre à l'envers : tu me dis les choses bien que tu as faites, je te confesse. J'ai le gun dans ma poche. Un jour, on voudra m'emmerder, alors je sortirai le gun de ma poche, comme les hommes libres. Il y aura du vent dans les cheveux, des colombes. Pan pan pan ! Moi ou lui, la cervelle voltigera dans le ciel, et ma mère viendra identifier ma tête disparue, béante comme une tulipe, en gémissant devant le chariot d'aluminium : "je l'aimais bien mon tout petit".